Doctor Strangelove (Stanley Kubrick, 1963)

I have a plan.
Mein Führer! I can walk!
We'll meet again, don't know where, don't know when
But I know we'll meet again some sunny day
Keep smiling through, just like you always do
Till the blue skies drive the dark clouds far away
So will you please say "Hello" to the folks that I know
Tell 'em I won't be long
They'll be happy to know that when you last saw me go
I was singing this song
We'll meet again, don't know where, don't know when
But I know we'll meet again some sunny day.

First quoted the 9th of March, 2005 on http://achernar.over-blog.com/article-171775.html.

Cathédrale

Les cieux sont d'arches suspendues
Et au-dessus de l'armature d'acier stellaire
Encore creusée de lumière
On ne trouve plus que de la pierre

Voilà ce qu'à trop regarder le zénith
J'ai vu derrière l'horizon nu
Et quitte à oublier l'eau et l'atmosphère
J'ai vu sous la nef une faux camarde
Refléter ses maux mythiques
Voici venue la vérité nue
La vie part comme un vœu
Je fus

Écrit en septembre 1995 et publié par Tous A Babylone le 7 mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-166480.html.

Vous entrez dans l'auberge, que faites-vous ?

M.S. : Je prends la 1ère porte à droite, je monte l'escalier et là je suis face au méchant.
Le MJ : Mais comment tu sais ça ?
M.S. : C'est la 5e fois que tu utilises ce plan d'auberge.

Publié le 6 mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-164499.html.

Le syndrome des anciens MJ

C.P. : Lance un dé de moins.
G.J. (ferme) : Ne négocie pas avec moi, ça ne passe jamais. Ah non, c'est toi le maître ?

Publié le 5 mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-161780.html.

WFCPO award ceremony

L'Organisation Mondiale des Amis de Cyril Pasteau (OMACP) décerne par la présente le titre de grand commandeur de l'OMACP à Mike Bennighof et celui de membre honoraire à vie à toute l'équipe d'Avalanche Press. La décision prend effet immédiatement.

The World Friends of Cyril Pasteau Organization (WFCPO) awards the title of big chief to Mike Bennighof and a lifetime honorary membership in the WFCPO to the Avalanche Press bunch. The decision is effective immediately. See you in Vegas!

First published the 4th of March, 2005 on http://achernar.over-blog.com/article-160150.html.

Quoi, on est sur Internet là ?

S.I. : Tiens, tu as déjà joué à Source ? Tu veux essayer ?
JHL : Allons-y.
(JHL joue CT sur italy version Source.)
JHL : Ouah, c'est super beau.
(JHL tire sur un de ses collègues.)
Le CT victime du tk : Hé, tu pourrais t'excuser Serval.
JHL : C'est une voix d'enfant ou de fille, ça ?
S.I. : Attends, tu vas me faire kicker ou bannir, t'es gentil !
JHL (deux ans de CS) : Quoi, on est sur Internet là ?...
S.I. : Oui... Et ce petit mulot là, c'est une souris. Tu vois, la flèche se déplace sur l'écran.
JHL : Je me disais que ça avait bien évolué, les bots avaient de drôles de noms. Bon, tu diras à tes potes qu'ils combattent comme des bots.

Un jour, les gens concluront des transactions importantes et s'engageront dans des activités primordiales dans un environnement virtuel ultra perfectionné, jusqu'à ce qu'ils se fassent griller le cerveau par un newbie persuadé de jouer offline.

Publié le 3 mars 2005 par Serval Ink sur http://achernar.over-blog.com/article-155383.html.

The Lost Boys (Joel Schumacher, 1987)

Now you know what we are, and you know what you are. You'll never grow old, Michael, and you'll never die… but you must feed.

Publié le 2 mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-152603.html.

Entretien avec David Carradine

Un souvenir en amenant un autre, je me rappelle d'une petite discussion avec Brian Snoddy un soir d'août 2004 au bar du Marriott à Indianapolis, après une journée de travail à la GenCon. Je crois que c'est Patrick R. qui, voulant faire le malin, me signala la présence à une table à côté de David Carradine discutant avec un de ses amis (appelons-le X) et me dit quelque chose dans ce goût là : « Tiens Cyril, puisque tu ne sais pas quoi faire tu n'as qu'à aller lui parler. » Aussitôt dit, aussitôt fait, Patrick. De mémoire.

Cyril Pasteau :­ Bonjour M. Carradine, excusez-moi de vous déranger ; je voudrais juste vous serrer la main et dire que je trouve que vous êtes un grand acteur.
David Carradine serre la main, grommelle : Merci.
C.P. : Oui, je trouve que vous étiez formidable dans Pulp Fiction.
(silence)
D.C. : Je n'ai pas de rôle dans Pulp Fiction.
C.P. : Pourtant, vous étiez vraiment super dans ce film.
X glousse : Il te confond peut-être avec Samuel Jackson.
D.C. : Je n'ai pas joué dans Pulp Fiction.
C.P. : Mais si, souvenez-vous, vous aviez un pistolet et vous étiez accompagné par ce grand Noir.
D.C. dit quelque chose en français.
C.P. : Pardon ? Je ne comprends pas.
D.C. : Je parlais français !
C.P. : Oh, désolé. En réalité, je suis Américain, né à Springfield. J'ai un faux accent français afin d'avoir du succès auprès des filles. Il est réussi, hein ?
D.C. sourit : Vous n'avez pas plutôt envie d'aller parler à cette fille là-bas ?
C.P. : Non, je préfère rester ici pour discuter avec vous.
D.C. dit en français intelligible en pointant du doigt un endroit : Il y a quelqu'un sur la terrasse.
C.P. regarde, mais pas de terrasse à l'intérieur du bar : Ah oui, euh.
D.C. sourit : Je commence à me demander si vous vous payez ma figure.
C.P. : Non, excusez-moi, je ne veux pas vous embêter, tout ce que je voulais dire, c'est que j'adore les films de Quentin Tarantino, c'est comme les boîtes de chocolats, on ne sait pas ce qu'on va découvrir et il y a toujours une bonne surprise. Vous étiez la bonne surprise dans Kill Bill 2.
D.C. : Aah.
C.P. : Oui, j'ai adoré votre rôle.
D.C. : Merci.
X : Et moi, je suis le bonhomme qui coupe les cheveux d'un type dans Reservoir Dogs.
C.P. : Je suis navré, je n'ai pas vu Reservoir Dogs. Vous y faites quoi exactement ?
X : Je coupe les cheveux d'un type.
C.P. : Hum. J'espère que vous allez bientôt faire Kill Bill 3.
(silence)
D.C. : Ce n'est pas possible, mon personnage meurt dans Kill Bill 2.
C.P. : Vous êtes sûr ? C'est si gênant que ça ? Aah oui je me souviens maintenant, il se fait mordre par ce gros serpent venimeux.
D.C. : Hmm oui le mamba noir. (Il sourit.) Je me demande si je vais devoir faire appel à la sécurité de l'hôtel.
C.P. : Merci beaucoup pour cette discussion, Monsieur Carradine. J'ai été très content de vous rencontrer.
(serrages de main)

Publié le 2 mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-152354.html.

Brian's Rules for East Coast Style Words

Voici revenir à petits pas la saison des conventions de jeu de rôle américaines (GTS, Origins, GenCon). Les voyages qu'on peut y faire sont toujours pleins de bonnes surprises. C'est l'occasion de retrouver des personnes sympathiques comme les gens d'Avalanche Press et Liz leur égérie goth, les bons vivants de White Wolf ou encore les concepteurs de Privateer Press, dont l'inénarrable Brian Snoddy, le gentleman au cigare. Voici ce que j'ai déniché dans les fonds de valise d'un voyage fait l'été dernier à la GenCon Indy. Il s'agissait je crois d'une tentative de Brian pour éduquer Léonidas V. aux subtilités de la langue new-yorkaise. Je mets d'ores et déjà l'original aux enchères, prix de départ deux mille euros. Une affaire ! Dans quinze ans ça en vaudra sept fois plus. (Sept et demi, mais ne pinaillons pas.)

Publié le 1er mars 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-152305.html.